La multiplicité des recherches entreprises suggère par elle-même que les méthodologies retenues pour les études devaient être, elles aussi, d'une grande diversité – de la participation à la vie indigène de type ethnologique à l’enquête statistique lourde, en passant par des interviews de toutes sortes, le dépouillement d’archives, l'analyse de discours, etc.

D’abord commandées par la nature des investigations à mener, les méthodologies ont également été dépendantes des ressources financières disponibles. Mais celles-ci n’ont que rarement manqué, et c'est plutôt l’insuffisance de l’environnement scientifique qui a été assez souvent ressentie comme préjudiciable – absence d’équipes de recherche solides et durables. Il était commun, dans les années 60, que le chercheur se trouve isolé, effectuant des séjours prolongés outre mer, coupé des réseaux scientifiques métropolitains et internationaux. Bien des travaux réalisés à la demande de l’Administration sont, dans ce contexte, restés à l'état de documents à diffusion restreinte et n’ont jamais pu être publiés.

À côté des nombreuses collaborations scientifiques intervenues sur les différents terrains de recherche, il faut citer celle, exemplaire à bien des égards, avec l’anthropologue Jean Capron, spécialiste des Bwa du Burkina Faso, Directeur de recherche au CNRS, Professeur à l’Université de Ouagadougou, puis de Tours.