Traditions et perspectives théologiques
   
 
 
 


 
Points de vue

ILLUSOIRES FORMATIONS RELIGIEUSES (1)

Alors que l’intérêt pour les religions non chrétiennes tend à croître, l’inculture gagne du terrain en ce qui concerne le christianisme. Une situation que les Églises imputent communément à des raisons générales et vagues comme le matérialisme ambiant ou la mentalité moderne, et que seule la formation religieuse appuyée par la prière serait en mesure de surmonter. Les facteurs sociaux précisément identifiables de cette inculture sont minorés ou ignorés, et l'investigation sociologique qui tâche de les évaluer est récusée.

Craignant la mise en évidence des contradictions qui caractérisent le discours et les pratiques des Églises, beaucoup d’ecclésiastiques affichent une méfiance de principe à l'égard des études sociales et des avertissements qui peuvent éventuellement en être tirés. Certains vont jusqu’à contester la légitimité de tout traitement sociologique des comportements religieux, affirmant que le domaine touchant à la foi n’est que du ressort de Dieu. À l’opposé de ces positions défensives d'arrière-garde, une minorité d’ecclésiastiques s'interroge sérieusement sur les tenants et les aboutissants anthropologiques de l'évolution religieuse en cours et sur les changements souhaitables à ce niveau, mais ses initiatives se trouvent hypothéquées par de fortes contraintes idéologiques et institutionnelles.

Ne sont abordés ici que les problèmes liés aux programmes de formation religieuse pilotés par les institutions ecclésiastiques dans le cadre de leurs activités spécifiques de formation. D’autres sortes de formation revêtent, même si la sécularisation les érode, une importance primordiale pour la reproduction des croyances, notamment au sein des familles.

Une nécessité vitale, mais problématique

À première vue, la formation religieuse semble aller de soi, tant au plan de sa conception que de sa mise en œuvre. Elle est réputée intrinsèquement salutaire pour les individus ainsi que pour les Églises dans leur ensemble, et ce d'autant plus qu'elle porte sur la Bible et les doctrines fondamentales considérées comme claires et sûres. Perçue comme une progression programmée vers une meilleure appréhension des vérités religieuses, elle s'imposerait de façon objective et transcendante. Quant aux modalités de la formation, leur définition ne soulève apparemment pas plus de problèmes a priori, hormis ceux d’ordre mineur relatifs aux techniques pédagogiques. D'un côté, il y a les formateurs, des clercs assistés de quelques autres détenteurs patentés de connaissances théologiques et pastorales. Et de l'autre, il y a les sujets à former qui se distribuent selon une échelle allant de l'ignorance commune à des savoirs plus ou moins importants acquis à la faveur de formations antérieures à compléter, tous en position d’attente. La transmission de la science des formateurs aux fidèles qui doivent en bénéficier est supposée quasi naturelle, opérant pour ainsi dire par gravité.

Mais alors que la politique de formation est présentée comme le « sésame ouvre-toi » de l’influence sociale des Églises et qu’elle tient à ce titre une place importante dans leurs stratégies, elle s’avère généralement assez décevante en termes d’impact pratique, quel qu’en soit le niveau. La plupart des dirigeants des communautés chrétiennes ont reçu une formation initiale de type universitaire, en principe poussée et solide, qui est périodiquement complétée par des sessions théologiques et pastorales. Pour les seconder, nombre de laïcs investis de responsabilités ecclésiales bénéficient également de formations plus ou moins régulières, parfois assez pointues, dans le cadre de cercles bibliques, de groupes de réflexion ou de stages. Force est cependant de constater que ces formations ne contribuent guère à remédier à l’inculture religieuse et à enrayer le déclin des Églises. Plutôt que de continuer à les multiplier telles quelles, il y a par conséquent lieu de se demander s’il ne faut pas repenser leurs objectifs et leur contenu en prenant réellement en compte divers facteurs trop négligés, dont les problématiques du monde moderne et les progrès enregistrés dans le domaine de l’épistémologie.

La vérité n'est donnée nulle part en termes achevés et définitifs, pas plus dans la Bible que dans les dogmes, mais elle doit encore et toujours être recherchée. Quelles que soient les lumières naturelles et surnaturelles dont disposent les formateurs, ils sont logés à la même enseigne de ce point de vue que les personnes en formation. Mais la phobie du relativisme empêche souvent de reconnaître cette évidence et le rôle essentiel qui doit être accordé à l’interprétation. Par ailleurs, il est assez habituel que l’appréciation des politiques de formation se trouve faussée du fait que leurs présupposés sont plus ou moins inconsciemment occultés. Étant chargée de reproduire, en position subalterne, les collaborateurs dont l’organisation ecclésiale a besoin, la formation doit avant tout assurer la survie des institutions en pérennisant l’idéologie et les structures de pouvoir existantes. Mais l'obsession de conserver à tout prix, identique à lui-même, l'édifice qui se désagrège comporte de multiples effets pervers. Non seulement inefficaces, les formations se révèlent souvent dangereuses en légitimant et en consolidant vaille que vaille le fonctionnement du système en place au lieu de l’amener à se transformer pour répondre aux besoins et aux aspirations des hommes d’aujourd’hui.

Religion en libre-service

La transmission des doctrines morales et religieuses ne peut plus se faire comme autrefois. Elle dépend désormais, pour toutes les catégories de la société, de multiples facteurs dont la plupart échappent à la maîtrise des Églises. La hiérarchie des valeurs héritées du passé se trouve foncièrement bouleversée par l’émergence de paradigmes nouveaux, notamment liés aux processus de sécularisation et de marchandisation du monde. Qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, les modalités anciennes de la sélection des savoirs jugés utiles et de leur transmission ont changé pour correspondre aux besoins d’une société centrée sur les individus et leurs désirs de consommation. Quant aux canaux sociaux et technologiques de cette transmission, ils se sont considérablement diversifiés. On est loin du christianisme traditionnel, sûr de la validité universelle de ses dogmes comme de sa morale, doté d’un appareil institutionnel efficace pour célébrer ses croyances en communauté et les propager de génération en génération, en position d’ultime maître de la société. Il s’en suit que le contenu des messages à transmettre ainsi que l’ensemble des dispositifs de transmission sont à actualiser pour leur redonner prise sur les réalités.

Compte tenu de la faible capacité des Églises à rayonner au delà de leurs périmètres institutionnels dans le contexte présent, c’est au niveau de la jeunesse, et notamment à celui des jeunes se rattachant encore au christianisme par leurs familles, que le problème de la formation et de la transmission de la foi se pose avec le plus d’acuité. Cette catégorie sociale se caractérise par une forte opposition entre, d’une part, un intérêt persistant pour les questions spirituelles en général et, d’autre part, une désaffection massive à l’égard des institutions ecclésiales et une indifférence prononcée pour les doctrines officielles. Ces données sont d’autant plus frappantes qu’elles se confirment jusque dans les établissements scolaires du secteur privé qui dispensent un enseignement religieux dûment contrôlé par les Églises, et en principe de qualité (2). Tandis que l’affirmation d’une appartenance sociale et culturelle au christianisme se maintient dans l’ensemble, les jeunes s’émancipent de la tutelle des Églises et se confectionnent une spiritualité évolutive à leur convenance, intégrant des apports religieux variés sans se soucier de normes. Certains se diront chrétiens tout en récusant l'idée de résurrection sous quelque forme que ce soit, voire même en niant l’existence de Dieu.

S’agissant de l’instruction religieuse dans le cadre scolaire, il apparaît que les Églises ne peuvent plus se contenter de perpétuer leurs habitudes pour se reproduire au niveau de la jeunesse. Tels qu’ils sont pratiqués au sein des établissements privés, et a fortiori ailleurs, les cours de religion sont globalement inefficaces, voire contreproductifs dans bien des cas : l’inculcation de savoirs religieux n’introduit pas à l’essentiel de la foi, et il arrive qu’elle en détourne. L’accès au domaine spirituel emprunte désormais d’autres voies, à la discrétion de chacun, quelles que soient les exceptions qu’il est possible d’invoquer. Certes, le charisme personnel de certains éducateurs réussit encore à faire passer des connaissances et des intuitions religieuses, et il subsiste des jeunes plus disponibles que les autres pour les accueillir, mais c’est de moins en moins courant et ces jeunes-là appartiennent d’ordinaire à des milieux déjà bien desservis par ailleurs au plan religieux. De fait, la majeure partie de la jeunesse soumise à l’instruction religieuse semble ne pas tirer profit de cet enseignement, et il est vraisemblable que la reprise en main préconisée par certains membres de la hiérarchie n’y changera rien.

Les limites des politiques de formation

Regrettable pour les croyants, l'inculture religieuse l’est aussi pour l’ensemble de la société dont elle appauvrit le capital symbolique. Mais la généralisation de cette inculture rend impossible d’y remédier par des interventions sectorielles de type pédagogique qui ne prennent pas en considération l'évolution globale des positions sociales face à la religion. Celle-ci s’avère aussi impuissante que l’école, pour de semblables raisons en grande partie, à changer la société. N'est-il pas illusoire d'attendre d'une politique de formation la possibilité de transmettre à la société une vision que les modèles sociaux dominants contredisent massivement, jusque dans les Églises ? Et ce type d’action est d’autant plus inopérant que la signification des messages apparaît floue. De quoi parle-t-on au juste en nommant Dieu ou l'Église, en invoquant la Parole divine et ses adjuvants sacramentels ? Nos contemporains ont-ils vraiment tort de rejeter les représentations qui leur sont présentées dans la foulée d'une tradition dogmatique obsolète ? Le but des formations et de l'enseignement religieux est-il l'annonce de l'évangile en vue de contribuer à rendre le monde plus humain, ou plutôt le maintien de ce qui reste d’une construction doctrinale et sociale dépassée ? En fin de compte, est-ce bien de formation et d'enseignement religieux que le monde a aujourd'hui le plus besoin au regard de l'évangile ?

Les solutions préconisées par les formateurs pour parer à l’inefficacité de leurs efforts sont grosso modo de deux types. La plus fréquente et la moins onéreuse assimile les dérives doctrinales et les entorses aux pratiques anciennes à des carences auxquelles il serait possible de remédier par une intensification et une amélioration des programmes traditionnels de formation et d'enseignement. Mais coupés des réalités qui entraînent la marginalisation des Églises, les programmes de formation traditionnels s'apparentent, somme toute, à la médication de l'emplâtre sur une jambe de bois et ne peuvent donc pas contribuer à enrayer cette marginalisation. Plus prometteur, mais plus difficile à conceptualiser et à mettre en œuvre, apparaît le projet d'analyse et de prospective entrevu par les ecclésiastiques minoritaires qui, sans trop s'attacher aux modèles du passé, essayent de déceler la créativité de notre époque et les espoirs qu’elle véhicule. Ils estiment que les Églises devraient, avant de proposer leurs remèdes, se remettre en question sans chercher à se justifier, s’interroger sur la perception que les gens de l'extérieur ont d’elles, des cultes qu’elles organisent, et d'une façon plus générale du comportement social de ceux qui s’affichent croyants et pratiquants. Et surtout, elles devraient essayer de découvrir où et comment Dieu agit hors de leurs périmètres.

La pertinence des questions que soulève l’option novatrice n’est pas contredite, comme l’affirment les adeptes de la simple amélioration du statu quo, par la difficulté d’avancer de suite des réponses concrètes. Celles-ci ne pourront être trouvées, contrairement aux réponses dogmatiques, qu’en faisant route et en tâtonnant, au prix de douloureux renoncements et non sans risques. Qu'en est-il aujourd'hui de Dieu, de sa glorieuse toute-puissance qu’il faut louer, de sa présence parmi les hommes tels qu'ils sont, dans le monde tel qu'il est ? Dieu est-il prisonnier des sanctuaires qui se vident, condamné au même sort que leurs murs qui se fissurent, ou faut-il aller le chercher ailleurs et le reconnaître sous des dehors parfois inattendus ? A-t-il déserté la jeunesse qui doute des croyances que l’Église veut lui inculquer, ou chemine-t-il à ses côtés sur des sentiers non encore cartographiés ? Ce n'est pas de simples problèmes de communication qu'il s'agit ici, qu’il serait susceptible de résoudre en perfectionnant telle ou telle démarche pédagogique, mais d’un questionnement de fond qui, à même les réalités les plus immédiates, met en cause des vérités et des pratiques que les Églises déclarent intangibles parce que prétendument voulues telles par Dieu.

La priorité n’est pas, dans le contexte actuel, le développement des formations destinées aux fidèles et ne consiste pas à diffuser systématiquement et en l’état les savoirs que le clergé croit maîtriser. Elle réside dans une révision déchirante de l’ensemble du système de formation, à commencer par la formation des formateurs. Aussi incontournable que déconcertant pour les Églises, il existe aujourd’hui un préalable à toute politique de formation : qu’au lieu de se réclamer d’abord du ciel et de savoirs préétablis, elle se préoccupe de s’inscrire dans les réalités du vécu des personnes et de la société. La proclamation de l’autorité de la Bible et de la Tradition ne suffit plus à donner aux formateurs le crédit indispensable pour être entendus et pour exercer une influence sociale. Les instances dirigeantes des Églises doivent prendre conscience des véritables urgences de l’heure et s’engager en conséquence au double plan de la recherche et de l’action, en s'immergeant dans le monde. Bien que les Églises se prétendent inspirées par Dieu, il leur faut apprendre sur le terrain ce qu’elles ignorent ou refusent de connaître concernant la société qui se détourne d’elles, il leur faut s'obliger à décrypter son désamour et les raisons de son indifférence croissante à l’égard de leurs offres. La théologie déconnectée de l'anthropologie n'est que vain discours, et les Églises deviennent autistes à force d’évoluer hors du monde.

Par delà la routine, aller à l’essentiel

À quoi servent désormais, compte tenu des pressants besoins actuels du monde et de la perte de crédit dont souffrent les Églises, les formations bibliques, liturgiques, hymnologiques ou autres spécialités ecclésiastiques tant qu’elles demeurent engluées dans le sillage d'un passé révolu ? Reproduire les croyances d'autrefois peut constituer une occupation consolante comme de restaurer et de briquer des joyaux ou des meubles hérités, mais le monde attend autre chose du message évangélique et de ceux qui sont censés l'annoncer. Il ne suffit plus d’accompagner les personnes et les collectivités religieuses qui se meurent en leur assurant un ultime réconfort à titre palliatif. Les Églises ont vocation à engendrer une foi et des croyants capables de véhiculer la vie et le message évangélique de libération face aux doutes et aux menaces d’aujourd’hui et de demain. Ce qui fait le plus défaut à présent, ce ne sont pas les programmes de formation et d'enseignement, mais la lucidité et la foi en tant que sources d'imagination et d'audace pour relever les défis de l'avenir.

Plutôt que de recourir à leur arsenal habituel pour endoctriner et embrigader les fidèles qu'elles réussissent temporairement à conserver, que les Églises scrutent le regard qu’avec indifférence, tristesse ou colère le monde porte sur elles. Un regard de plus en plus désabusé, marqué du regret de voir la religion réduite à son usage cérémoniel ou à une entreprise de mystification, et encore assez souvent chargé d'une attente néanmoins. Il peut certes être tentant de se rassurer au vu des communautés qui se maintiennent, et en particulier de la minorité de jeunes qui se montre encore attachée à l’héritage que lui a légué un entourage pieux et protégé, comme de se réjouir du succès des manifestations de masse occasionnellement organisées par les Églises, mais ces consolations sont illusoires sur le long terme. Les premières s’étiolent avec le temps qui passe, et les secondes se révèlent n’être dans une large mesure que des leurres de la grande foire médiatique qui submerge la société. Il serait plus utile de comprendre comment la religiosité buissonnière qui prolifère atteste, à sa manière, d’une aspiration spirituelle à laquelle la religion déconnectée des réalités ne répond plus. Mais ce sans céder aux tendances traditionalistes ou fondamentalistes et charismatiques menant aux impasses d’une religion délétère qui exploite l’ignorance et le désarroi des fidèles vulnérables.

C’est en ralliant loyalement l'humanité, en partageant les combats dont dépend la survie commune, que les institutions ecclésiales pourront reprendre pied dans la société. Étant donné la déroute en cours, il est temps de renoncer aux pratiques qui n'ont plus ni signification ni portée, de se positionner par rapport aux vrais problèmes de l’heure, et de rejoindre les hommes qui, par des chemins de salut inédits, demeurent en quête de transcendance. Que les Églises renoncent à légiférer et à condamner, qu’elles deviennent humbles et bienveillantes envers tous sans distinction, respectueuses du monde et de son autonomie. Qu’au lieu de se contenter de prêcher l’impossible du haut des chaires, elles s'engagent sur le terrain sans tergiverser avec ceux qui luttent pour la justice et la paix. Qu’elles prennent au sérieux la puissance subversive d’une parole qui proclame l’égale dignité de tous les hommes, le partage entre tous des richesses disponibles, et l’identification de Dieu au crucifié du Golgotha et à toutes les victimes de la violence humaine. Alors, et alors seulement, elles retrouveront le chemin de l’évangile, la capacité d’annoncer la possible libération du règne du mensonge et du crime, la capacité d’accomplir les miracles du royaume des cieux.

La priorité n'est pas la survie des Églises, de leur corpus doctrinal, de leur identité sociale, de leur système de pouvoir et de leurs biens. Seul importe en définitive le partage de la parole qui leur a été confiée et, aux risques et périls que cela comporte, sa mise en œuvre. Comment sauver l'homme et la planète face à la marchandisation qui détruit la vie ? Quel engagement manifestera, hors des murs du christianisme coutumier, que les béatitudes et la folle sagesse des paraboles demeurent la source de vérité la plus lumineuse pour sauvegarder l'humanité et réjouir le cœur des humains ? Où trouver les croyants qui se fient encore à l'homme et à Dieu, les prophètes qui préparent les temps à venir sans craindre de s’opposer aux instances religieuses et politiques ? Les difficultés actuelles des institutions ecclésiales ne relèvent pas d'un manque de visibilité ou de communication, mais du discrédit lié à leur obstination à reproduire un passé qu’elles sacralisent pour ne pas affronter les aléas de l’évolution en cours. À défaut d’un changement radical dans les modalités de leur présence parmi les hommes, d'une véritable révolution copernicienne, les Églises continueront à voir leur image et leur audience s'effondrer inéluctablement, à juste titre.

Jean-Marie Kohler

Notes


(1)
Cet article reprend, en le complétant, celui intitulé « Religiosité buissonnière et conservatisme religieux » paru dans « Vagues d’Espérance », n° 76, décembre 2009.


(2)
Voir, entre autres, Francis Staehler, Le rapport des adolescents à la religion dans le contexte de l’enseignement religieux catholique en Alsace, Mémoire de Master, Université de Strasbourg Marc Bloch, Faculté de théologie protestante, sous la direction de Jean-Pierre Bastian, 2008.

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