Traditions et perspectives théologiques
   
 
 
 


 
Points de vue
La question missionnaire
Incertitudes et perspectives

Lancé par le consistoire de l’Église Réformée de Mulhouse, le « Festival missionnaire » des 23-24 février 2008 a constitué une innovation plutôt réussie (1). L’équipe qui l’a organisé a eu la lucidité et le courage de renoncer à la traditionnelle « kermesse des missions » devenue désuète, et de tenter une formule nouvelle. Bien qu’il n’y ait pas eu de mobilisation massive au niveau des paroisses, l’intérêt suscité par cette manifestation inédite a témoigné de l’attachement de beaucoup de fidèles à la dimension missionnaire du christianisme. Mais de nombreuses questions se posent à propos des relations entre les Églises du Nord et celles du Sud, questions qui interpellent les unes et les autres.

« De toutes les nations faites des disciples, est-il écrit dans l’évangile, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28, 19). La directive était audacieuse mais simple, et elle a longtemps semblé réalisable. Pour convertir le monde, les Églises se sont résolument employées à propager leur foi et la civilisation qui la véhiculait, cette dernière étant jugée la plus performante et la meilleure parce que estampillée chrétienne. Affrontant mille dangers, les missionnaires se sont voués à cette tâche avec une passion et une abnégation souvent exemplaires, en dépit des contradictions et des compromissions qu’elle comportait. Les fidèles de la chrétienté soutenaient la Mission de leurs dons et de leurs prières, avec zèle et persévérance. Les païens convertis n’avaient qu’admiration pour ceux qui leur procuraient le salut éternel avec divers avantages plus tangibles en prime. Quant aux difficultés rencontrées sur le terrain, elles ne pouvaient provenir que de Satan. C’est du moins ainsi que les choses étaient perçues superficiellement jusqu’à la décolonisation, ou presque...

En réalité, des lézardes fissuraient depuis longtemps déjà l’édifice composite de la Mission, et l’amorce d’une réflexion sur le pluralisme religieux et la sécularisation soulevait des problèmes nouveaux très complexes. Mais la grande mise en cause n’est intervenue qu’au moment où les pays du Tiers-Monde se sont organisés pour dénoncer et rejeter l’oppression et l’exploitation coloniales – autour des années 50 (2). La Mission, qui avait à son actif une œuvre de grande envergure à bien des égards admirable, s’est alors vue accusée d’avoir fréquemment soutenu, de manière plus ou moins consciente, les entreprises de conquête militaire, économique et idéologique menées par l’Occident. Il lui a été fait grief d’avoir détruit les cultures indigènes en favorisant l’imposition des modèles sociaux et des représentations symboliques de la civilisation hégémonique des Blancs. Son dévouement aux populations locales, ses réalisations en matière de scolarisation et de santé ne furent pas toujours reconnus à leur juste valeur. Certains peuples, ou du moins une partie de leurs élites, se sont soudain découverts colonisés par une religion venue d’ailleurs, orphelins de leurs divinités tutélaires et dépossédés d’eux-mêmes. Il devenait urgent de décoloniser les Églises.

L’accession des Églises du Sud à l’autonomie s’est effectuée de façon variable selon les parties en présence et leurs relations passées (3) . Dans l’ensemble, le transfert des biens immobiliers n’a guère rencontré d’obstacles, et celui des responsabilités institutionnelles a été aisé là où la Mission avait formé des responsables autochtones. À mesure que ces derniers prenaient la place des missionnaires, la Mission perdait sa raison d’être spécifique et son assise matérielle, et le pouvoir exercé par les Églises du Nord ne pouvait que décliner. Les structures ecclésiales héritées des missionnaires se sont partout maintenues à peu près identiques, mais les pratiques ayant cours entre les Églises se sont mises à évoluer. Á l’heure actuelle, les organismes qui ont pris le relais de la Mission interviennent surtout par l’intermédiaire du financement de la formation, des infrastructures, et des œuvres caritatives ou humanitaires. Mais ce sont les Églises du Sud qui définissent les actions à entreprendre et les conditions de leur réalisation. Du point de vue missionnaire, il en est résulté une double frustration en marge de la satisfaction du travail accompli.

Non seulement l’annonce du message évangélique échappe désormais à la Mission, mais les priorités de la collaboration entre les Églises du Nord et celles du Tiers-Monde changent de nature, ainsi que les modalités des actions que ces dernières décident. De religieuse, la coopération tend à devenir financière et technique, le court terme prend le pas sur le long terme, et diverses formes de pression se profilent à l’arrière-plan cependant que se développent certaines tendances bureaucratiques. L’indépendance revendiquée dans le Sud est souvent d’autant plus sourcilleuse qu’elle est mal assurée. Il arrive que la venue d’un coopérant ne soit souhaitée que pour le financement qu’il apporte, et les objectifs poursuivis relèvent parfois davantage de stratégies institutionnelles que du service de l’évangile. Aux questions pratiques que soulève cette sécularisation s’en ajoute une autre, inattendue et délicate, concernant le type d’Église qu’il convient d’aider ou de promouvoir. Si la collaboration est aisée et fructueuse avec beaucoup d’Églises du Sud, elle peut se révéler problématique dans certains cas.

Aucune Église ne peut juger les autres, et le christianisme occidental est mal placé pour donner des leçons. Mais cela ne signifie pas que tous les choix et toutes les initiatives des Églises du Sud doivent être acceptés et soutenus sans examen. Un trop grand nombre d’entre elles adoptent machinalement les représentations et les pratiques de celles du Nord – jusque dans les formes les plus caricaturales quelquefois –, ne prenant pas assez en compte les réalités locales et les urgences actuelles, et s’accommodant d’une théologie dépassée qui a été produite par et pour l’Occident à une époque révolue. Face aux Églises qui arguent de leur liberté ou de leurs besoins propres pour renforcer des structures et des idéologies inadaptées à témoigner de l’évangile, quelle position adopter ? Il n’y a pas à douter que la primauté accordée aux objectifs institutionnels, l’adhésion à des formes de fondamentalisme ou d’intégrisme, la collusion avec l’ordre établi et les puissances d’argent, la manipulation des fidèles et l’instrumentalisation de l’évangile ne sont pas plus acceptables dans le Sud que dans le Nord. Au reste, on aurait tort de méconnaître que la christianisation demeure, en de nombreux endroits, au service de menées politiques douteuses qui la discréditent, moyennant d’importants subsides transitant par des canaux variés (4).

Le soutien financier, la formation et la promotion des responsables, les échanges de personnes et le lobbying au bénéfice des Églises du Sud ont leur importance, mais ils ne sont pas exempts d’ambiguïté (5). Avant de se polariser sur les moyens et les techniques, il importe de se référer à l’essentiel du message évangélique et de repenser le christianisme dans son environnement historique et géographique. C’est seulement par rapport à la Parole et aux priorités concrètes qu’elle commande que se vérifie la pertinence de la coopération entre les Églises, étant entendu que la conversion personnelle prêchée par Jésus ne peut s’accomplir que dans la relation à autrui au double plan individuel et social. Promouvoir le confort ou le prestige des institutions ecclésiales, comme cela est assez souvent demandé sous divers prétextes, implique presque toujours des effets pervers désastreux – même pour les donateurs. Mais privilégier la solidarité avec les plus démunis – avec ceux qui meurent de faim ou du sida par exemple, ou qui sont écrasés par la multiple violence du système socio-économique régnant –, représente aujourd’hui plus que jamais le choix évangélique qui s’impose aux Églises. Seule une telle perspective peut crédibiliser à nouveau le message chrétien et donner sa pleine signification aux programmes mis en place par les organismes d’Église pour se renforcer réciproquement.

Les Églises savent bien que la Parole ne se réduit pas à la « communication » aujourd’hui à la mode. Pour faire comprendre de quelle « bonne nouvelle » elles parlent et pour la faire partager, il ne suffit donc pas de répéter et de faire répéter « Une bonne nouvelle, ça se partage » ou d’autres slogans de ce genre, en tablant sur des croyances ou des énoncés anciens censés valables à jamais... Il faut d’urgence actualiser, pour le fond comme dans la forme, l’annonce que Jésus a adressée aux pauvres, aux captifs et aux opprimés dans la synagogue de Nazareth en se réclamant de la promesse messianique d’Isaïe (Lc 4, 18). De quelle nouvelle s’agit-il au juste, qui soit véritablement bonne et véritablement nouvelle pour les hommes d’aujourd’hui, et qui puisse être perçue comme telle ? Et comment la situer par rapport aux autres religions ? Le discours des Églises est ordinairement si prudent et si usé que le monde contemporain ne parvient pas à saisir en quoi la proclamation du « salut du monde en Jésus-Christ » correspond à la grande délivrance promise et à l’inauguration du Royaume de Dieu (6).

Transférer de l’argent du Nord vers le Sud pour soulager la misère constitue un devoir impérieux dans le secteur religieux comme par ailleurs. Mais, question incontournable et cruciale, que peuvent apporter de plus les Églises occidentales à celles du Tiers-Monde quand elles doutent – c’est aujourd’hui assez courant – du sens et du bien-fondé de ce qu’elles proposent à leurs propres fidèles et à leur propre société ? Avant de se projeter outre-mer, l’annonce évangélique doit se vérifier à demeure. L’étiolement de l’esprit missionnaire n’est, dans une large mesure, qu’un signe des multiples carences qui sont à l’origine de la morosité et de l’effritement des Églises en Occident. Les compromis avec les logiques du monde y ont entraîné un affadissement de la foi et un recul des engagements concrets qu’aucun discours, aucun recours aux médias, aucun programme organisationnel ou immobilier ne sauraient compenser. En l’absence d’une conversion radicale, il est vain d’espérer un miracle pour retourner cette situation. Quant à imaginer un renflouement des Églises du Nord par des missionnaires de Sud, cela est non seulement illusoire, mais plein de dangers pour les deux parties (7). Une sérieuse prise de conscience de l’impasse actuelle s’avère indispensable pour refonder une espérance par delà la gestion routinière d’une survie de plus en plus incertaine, pour imaginer la métamorphose qui permettrait à la foi chrétienne de revivre.

Si le christianisme veut renaître, il lui faudra renoncer aux rentes de situation qui l’égarent, choisir la voie évangélique sans trop se préoccuper des idées dominantes et de son propre sort, s’ouvrir aux valeurs christiques portées par les autres croyances et par l’athéisme lui-même, et collaborer avec tous les hommes de bonne volonté. Les Églises du Nord et du Sud se trouvent là, face au monde et à sa destinée, devant le même défi. Le Christ s’étant identifié aux pauvres et aux exclus sans acception de race, de culture ou de religion, c’est l’humanité humiliée et souffrante que les Églises ont vocation à servir en premier – dans les diverses communautés qui la constituent comme en chaque personne. Or hier, incompréhensible paradoxe, les nations réputées chrétiennes ont fait porter la croix de leur Dieu aux païens qu’elles avaient vocation à convertir, aux Noirs d’Afrique massivement déportés comme esclaves aux Amériques, puis – entre autres et pour ne parler que du Sud – aux colonisés qu’elles ont spoliés de leur dignité en même temps que de leurs biens. Et aujourd’hui, ce sont les quatre cinquièmes de l’humanité qui portent cette croix sous la domination d’un système aveugle et cruel qui se réclame encore de la civilisation dite chrétienne tout en ne sacrifiant qu’à la cupidité (8).

Quels que soient les malheurs du monde, la grande nouvelle du christianisme a toujours été et demeure avant tout celle de la Pâques du Christ, gage de résurrection pour chacun et pour la création entière. Portée par l’amour, la vie que donne Dieu l’emporte sur la mort et peut dès à présent vaincre le mal : le Royaume des cieux advient chaque fois que la recherche de la vérité, le pardon et la bienveillance se substituent au mensonge, à l’égoïsme, à la haine et au meurtre. Globalement, le monde demeure cependant sous l’emprise de l’orgueil et de l’iniquité qui blessent et qui tuent la divine humanité de l’homme. La foi croit aux miracles de l’amour, mais elle n’est pas aveuglement et n’autorise aucun triomphalisme. Si, comme il l’a dit, le Christ fait sienne toute souffrance humaine jusqu’à la fin des temps, le calvaire du Dieu des chrétiens ne s’est pas terminé au Golgotha. Aussi revient-il à chaque croyant, ainsi qu’aux Églises évidemment, de cheminer aux côtés des plus faibles, de soulager ceux qui ploient sous leurs croix, de consoler ceux qui se sentent abandonnés des hommes et parfois de Dieu lui-même, comme Jésus dans son agonie. Seule la traversée de la terrible épreuve du vendredi saint peut mener à l’aube pascale. Annoncer l’évangile dans un tel monde n’est pas d’abord une affaire de dogme ou de culte, mais une affaire de justice et d’amour qui oblige à la lucidité et au combat. L’Église se bâtit là où la Parole s’incarne dans la chair du monde pour vaincre le mal et la mort. C’est là, dans l’espérance opposée au cynisme et à la fatalité, que se joue l’avenir de la foi chrétienne en même temps que l’avenir de l’humanité.

Jacqueline Kohler

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(1)
Au programme : repas malgache suivi d’une conférence sur le DEFAP le samedi soir au temple St Marc, culte avec participation camerounaise et malgache le lendemain au temple St Jean, suivi d’un apéritif.
Cette formule est-elle à reprendre l’an prochain ? En tout état de cause, l’expérience acquise en 2008 permet de proposer quelques améliorations :
- invitation à une réflexion plus poussée sur l’évolution des rapports entre le Nord et le Sud et sur la situation actuelle des Églises, de manière à aborder la question missionnaire dans le contexte contemporain,
- dénomination plus appropriée et plus motivante que « Festival missionnaire », car l’ambition du premier terme s’apparente aux effets d’annonce trop courants dans l’Église et le second terme s’avère trop marqué par le passé,
- incitation à une participation accrue des jeunes et des jeunes adultes à la faveur d’ateliers de réflexion ou d’une après-midi récréative incluant des prestations culturelles (productions récentes plutôt que folklore),
- mobilisation de l’ensemble des paroisses et de leurs responsables (certaines absences ont d’autant plus surpris que la Mission avait été présentée comme essentielle pour la vie de l’Église dans un éditorial du « Ralliement »),
- meilleur agencement du programme en regroupant le repas et le culte en un même lieu, de préférence le dimanche, et en substituant un exposé dans le cadre du repas à la conférence en soirée.   (retour texte)



(2) La conférence de Bandoung a consacré l’émergence du Tiers-Monde sur la scène internationale en réunissant, en 1955, vingt-neuf pays africains et asiatiques regroupant la moitié de la population mondiale. En 1960, douze possessions coloniales françaises ont accédé à l’indépendance en Afrique et dans l’Océan Indien.   (retour texte)


(3) L’action missionnaire protestante s’est longtemps distinguée de celle de l’Église catholique par un effort plus systématique de formation des cadres ecclésiastiques autochtones, et la situation actuelle s’en ressent encore. Dans le Pacifique par exemple, la célèbre Société Missionnaire de Londres a directement confié la christianisation de nombreuses îles à des évangélistes samoans dès la première moitié du XIXe siècle, les missionnaires européens n’assurant que la formation, la surveillance et un appui à distance. Entravée par le poids de son corpus dogmatique, par sa conception du sacerdoce et par une organisation ecclésiale de type pyramidal, l’Église catholique n’a souvent réussi que tardivement à transférer les charges des missionnaires à des responsables locaux, et la présence européenne reste jusqu’à présent prépondérante dans plusieurs Églises insulaires. Mais par ailleurs, les questions de fond que pose aujourd’hui la Mission sont sensiblement les mêmes pour toutes les Églises.   (retour texte)


(4) Il est notoire que certaines entreprises missionnaires et certaines Églises sont directement ou indirectement financées par des organismes à visées politiques pour alimenter des agences de renseignements, consolider des positions conservatrices face aux forces progressistes, lutter contre l’expansion d’autres religions, etc. Si l’aide humanitaire fournit la couverture la plus commode à de telles activités occultes, même les recherches linguistiques pour la traduction de la Bible ont parfois été utilisées aux mêmes fins.   (retour texte)


(5) Sait-on vraiment de quelle formation les « autres » ont besoin pour annoncer l’évangile dans leur milieu, alors que les problèmes de la formation sont loin d’être résolus de façon pertinente dans les Églises du Nord ? Très prisés, les échanges de cadres peuvent certainement contribuer à un enrichissement réciproque des Églises, mais à défaut d’une préparation adéquate et de relations approfondies, les inconvénients l’emportent sur les avantages. Sous couleur de dialogue et de partage, que de projets au service d’intérêts discutables – tourisme spirituel et ascension sociale entre autres, voire stratégies pour instaurer ou maintenir des relations de pouvoir !    (retour texte)


(6) Plusieurs fois repris lors du « Festival missionnaire », le canon « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils pour le sauver » est très chantant, et apparemment simple et clair. Mais que répondre aux questions sans malice des non-initiés qui sont de plus en plus nombreux : Dieu aurait-il pu aimer le monde moins qu’il ne l’a fait ? que serait-il advenu de son Fils s’il ne l’avait pas envoyé sur terre ? de quoi au juste fallait-il sauver les hommes et pourquoi ce recours à l’atroce supplice de la croix ? était-ce vraiment la seule ou la meilleure façon pour Dieu d’opérer le salut des hommes ? que penser d’un tel Dieu ? etc. La symbolique chrétienne ne revêt plus l’évidence qui la caractérisait autrefois, et sans doute ne s’agit-il pas seulement d’un problème de langage ou de culture. Certaines questions se posent autrement à présent.   (retour texte)


(7) La situation des ecclésiastiques du Tiers-Monde venant exercer un ministère dans les sociétés du Nord est souvent équivoque, et ce même si d’heureuses exceptions doivent être relevées. Est-ce l’esprit missionnaire ou des intérêts plus communs – parfaitement compréhensibles et même légitimes au demeurant – qui poussent la plupart d’entre eux à quitter leurs pays ? Qu’est-ce qui est ordinairement attendu d’eux dans les Églises d’accueil si ce n’est une fonction institutionnelle de suppléance, sans réelles possibilités d’initiative aux niveaux où se façonne l’avenir ecclésial ? Comment peuvent-ils retourner chez eux au terme de leurs contrats, partager de nouveau la pauvreté de leurs compatriotes et de leurs Églises – et imposer à leurs familles, dans le cas des pasteurs venus avec les leurs, des privations qu’elles ne supportent plus? En réalité, la crise des vocations dans les Églises établies renvoie à des dysfonctionnements ou à un mal plus profond, auxquels il n’est pas possible de remédier par des mesures symptomatiques. Le méconnaître conduit à une aggravation des difficultés en accréditant des espoirs qui ne sont que des leurres.   (retour texte)


(8) Cf. « Marchandisation du monde et ambiguïté des positions chrétiennes »   (retour texte)


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